Après une visite des ministres des Affaires étrangères des deux pays occidentaux à Damas vendredi, l’Allemagne et la France ont déclaré que les combats dans les zones contrôlées par les Kurdes dans le nord de la Syrie devaient être arrêtés et que les intérêts de sécurité des Kurdes devaient être protégés.
Après une visite des ministres des Affaires étrangères des deux pays occidentaux à Damas vendredi, l’Allemagne et la France ont déclaré que les combats dans les zones contrôlées par les Kurdes dans le nord de la Syrie devaient être arrêtés et que les intérêts de sécurité des Kurdes devaient être protégés.
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, et son homologue français, Jean-Noël Barrot, sont arrivés vendredi à Damas pour une série de réunions, notamment avec le nouveau dirigeant de facto du pays, Ahmed al-Sharaa, plus connu sous le nom d’Abou Mohammed al-Jolani.
« Ils ont réaffirmé la nécessité de mettre fin aux combats dans le nord de la Syrie et de trouver une solution qui protège les intérêts de sécurité de tous, y compris de nos partenaires kurdes des Forces démocratiques syriennes, avec lesquels nous luttons contre Daech », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué conjoint.
Les deux ministres ont réaffirmé indépendamment leur soutien aux Kurdes et ont déclaré que les Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes devraient être intégrées dans le nouvel appareil de sécurité en Syrie.
« La sécurité des Kurdes est également cruciale pour une Syrie pacifique », a déclaré Mme Baerbock aux journalistes.
Son homologue français a déclaré qu’« une solution politique doit être trouvée avec les alliés de la France, les Kurdes, afin qu’ils puissent participer pleinement au processus politique qui commence aujourd’hui ».
Sharaa est le chef de Hay’at Tahrir al-Sham (HTS), qui a dirigé une coalition de groupes rebelles qui a renversé le régime précédent et installé un gouvernement de transition. HTS a des racines islamistes-djihadistes, et l’on s’inquiète de la façon dont cette idéologie sera reflétée dans la nouvelle Syrie, en particulier parmi la minorité du pays.
Sharaa a également décrit les Kurdes comme une « partie intégrante » de la société syrienne.
Hewlêr (Rûdaw)